Voici donc le Stanley 82 et la vieille lame de scie qui servira à fabriquer le racloir.
Cet outil a un ajustement permettant de varier l'angle d'attaque.
J'ai débuté par couper un morceau de cette vieille lame avec un Dremel équipé d'une meule à tronçonner. Ensuite j'utilise une lime pour aplanir les 4 chants et les mettre à l'équerre.
Un petit essai avec le Stanley 82.
Et je tente de faire quelques copeaux même si je n'ai pas affûté cette lame.
Ce n'est pas très bon comme je m'y attendais et je procède donc avec mon affûtage habituel pour les racloirs.
Avec cet outil on ne peut pas utiliser les deux extrémités de la lame parce que l'extrémité située dans la machoire repose sur deux vis d'ajustement qui endommageraient le tranchant.
Pour en revenir à l'affûtage... je débute avec la pierre rude sur chaque face.
Là j'ai une petite surprise désagréable. La vielle lame d'égoïne, toute noircie qu'elle était, cachait de la rouille en profondeur (piquage).
J'examine les quatre possibilitées que j'ai (deux côtés et deux extrémités chaque) et je choisi celle qui me semble le mieux.
J'aplani le chant sur ma pierre grossière.
Je poli cette face piquée et le chant du mieux que je peux sur ma pierre fine India.
Je forme le crochet qui sera éventuellement replié de 80-85 degrés environ par rapport au plat de la lames.
Voici le résultat.
Considérant l'état de cette lame, je suis plus que satisfait du résultat. Cet outil sera bien pratique pour enlever beaucoup de matériel et il va me permettre d'aller dans des coins que je ne peux atteindre avec un racloir du type 80. Avec son pommeau juste au dessus de la lame, on peut appliquer énormément de pression et on ne se brûle pas les doigts comme ça arrive avec une lame d'ébéniste tenue à la main.
Je ne sais pas encore si je tenterai d'utiliser cet outil pour de la finition mais, si c'est le cas, je vais devoir me trouver une lame dans un meilleur état.
Normand
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